Jakob Streit est né à Spiez en Suisse le 23 septembre 1910. Il était le 5e enfant d’une famille de six. Son père était horloger à Spiez. Il était aussi apiculteur. Quand son fils Jakob eut dix ans, il lui donna une ruche. Ainsi l’enfant fit connaissance avec les abeilles, une expérience, qu’il décrit plus tard dans ses livres.
Sa mère avait le don des langues.
Jakob Streit aimait la musique. Enfant, il étudia le violon et le piano, puis le chant et d’orgue. Plus tard il fera du théâtre.
1930-1975 Jakob Streit travailla comme instituteur. Il inventait de merveilleuses histoires qu’il racontait aux élèves et plus tard aussi à ses trois enfants. Après avoir raconté ses histoires, il les notait, et cela donna lieu à la publication de nombreux livres.
Dès 1931 Jakob Streit étudia la pédagogie de Rudolf Steiner et l’anthroposophie. Pendant une dizaine d’années, il étudia aussi le celtisme, la culture mégalithique et le christianisme des premiers siècles. En 1977 il publia son oeuvre principale sur l’Irlande : Sonne und Kreuz (« Soleil et croix »).
En 1956, il reçut le prix de littérature de Berne pour son livre Bergblumenmärchen (« Contes des fleurs de montagne »). Il a publié plus que 40 livres, qui ont été traduits dans 21 langues.
Outre son métier d’instituteur, il était régisseur de théâtre et d’opéra, il enseignait dans la formation continue des maîtres, tenait des conférences, des cours et des réunions sur des sujets pédagogiques, culturels et anthroposophiques en Suisse et dans plusieurs autres pays.
Il commença à réduire le nombre de ses conférences à partir de 90 ans, et fit la dernière à 98 ans. Son esprit resta entièrement lucide jusqu’à sa mort, le 15 mai 2009, à Spiez .