« Aucune réforme sociale ne peut apporter de réponse à la misère de l’homme. Les réformes n’agissent qu’en surface ; seul un changement radical de la nature de l’homme peut transformer sa vie sociale. »
Le Docteur Annie Besant, qui était présidente de la Société Théosophique, proclamait qu’elle-même et quelques autres reconnaissaient en Jiddu Krishnamurti l’Instructeur du Monde dont les théosophes avaient prédit la venue.
Elle l’adopta encore enfant, ainsi que son frère. Pour préparer le monde à cet avènement, une institution mondiale – l’Ordre de l’Etoile – fut créée, et le jeune Krishnamurti fut mis à sa tête. Mais, en 1929 cependant, Krishnamurti renonça au rôle qui lui était imposé, prononça la dissolution de l’Ordre aux innombrables disciples, et rendit l’argent et les biens qui avaient été donnés à l’œuvre.
Krishnamurti n’appartenait à aucune organisation, aucune secte, à aucun pays, ne s’inscrivait dans aucun courant de pensée, politique ou idéologique. Il affirmait tout au contraire que ce sont là les véritables facteurs qui divisent des hommes et entraînent les conflits et les guerres. Il rappelait sans cesse à ses auditeurs que nous sommes avant tout des êtres humains et non des hindous, des musulmans ou des chrétiens, que nous sommes l’humanité et ne sommes pas différents les uns des autres. Il recommandait de fouler cette terre avec respect, sans nous détruire ni détruire l’environnement. Il communiquait à ses auditeurs un profond respect pour la nature. Ses enseignements non seulement transcendent tous les systèmes de croyance créés par l’homme, tous les nationalismes et tous les sectarismes, mais encore donnent une nouvelle signification et une nouvelle direction à la quête de vérité de l’humanité. Son enseignement, chargé de sens dans ce monde actuel, est en même temps intemporel et universel.