Dante Alighieri (Durante degli Alighieri dit « Dante »), né à Florence le 29/05/1265 et mort à Ravenne le 14/09/1321, est un poète, un homme politique et un écrivain italien.
Dante est le premier grand poète de langue italienne, et son livre « La Divine Comédie » est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature universelle.
En 1274, Dante aurait rencontré pour la première fois Béatrice qui meurt en 1290. On sait peu de chose d’un amour dont l’histoire est sublimée dans « Vie Nouvelle ».
Dante joue un rôle très actif dans la vie politique de Florence. Il remplit avec succès un grand nombre de missions politiques et est nommé prieur de Florence en 1300, c’est-à-dire qu’il devient un des magistrats suprêmes de l’exécutif.
En 1300, le pape Boniface VIII revendique le vicariat impérial sur les communes toscanes. À partir de ce moment-là, Dante s’engage de plus en plus fermement du côté des guelfes blancs, c’est-à-dire contre la politique d’ingérence du pape.
Dante apprend qu’il est condamné pour concussion, gains illicites et insoumission au pape et à Charles de Valois. Il refuse de se présenter en accusé. Un deuxième procès, instruit le 10 mars 1302 par le podestat Cante Gabrielli de Gubbio, le condamne au bûcher. Tous ses biens sont confisqués, il est exilé avec d’autres guelfes blancs et ne reviendra jamais à Florence.
Dans les premiers temps de l’exil, Dante songe à assiéger la ville, aux côtés d’autres exilés guelfes blancs ou gibelins. Il vient passer quelque temps à Paris, où il fréquente l’université et s’arrête finalement à Ravenne chez le podestat Guido Novello da Polenta, où il meurt de la malaria dans la nuit du 13 au 14 septembre 1321, après avoir fait de vains efforts pour rentrer dans sa patrie.
Babelio
Dante voit apparaître le dieu
Amour dans une nuée de feu, portant Béatrice nue dans un drap couleur de sang.
Amour tient dans sa main le cœur enflammé de Dante et le donne à manger à Béatrice, puis s’élève vers le ciel avec elle. Ce rêve montre la richesse et la puissance évocatrice du poète dans la
Vita Nuova, œuvre difficile à interpréter : la tradition mystique (la nuée de feu par exemple) croise la tradition courtoise (l’histoire du cœur mangé), les appels aux « Fidèles d’Amour » et les rassemblements de dames invitent à des lectures ésotériques, tandis que les visions et les rêves énigmatiques placent l’œuvre dans une dimension à la fois eschatologique (la mort de Béatrice comme horizon) et mystérieuse.
« Florence a perdu sa Béatrice », écrit le poète.