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à propos de l’auteur…
Jean de Ruysbroeck (Jan van Ruusbroec) est né en 1293 dans un village du Brabant («Ruusbroec») aujourd’hui englobé dans l’agglomération bruxelloise.
À onze ans, il décide de quitter la maison de ses parents pour étudier sous la direction de son oncle, chanoine de Sainte-Gudule, à Bruxelles. Les humanités ne l’intéressent guère: «C’était un homme ignorant, rapporte Denys le chartreux, qui ne savait seulement pas le latin.» Et un autre chartreux souligne que «c’est à peine s’il apprit la grammaire».
Ordonné prêtre à 24 ans , il devient chapelain de Sainte-Gudule: «Peu soucieux de lui-même et du monde, note son biographe, il faisait l’effet d’un malheureux et d’un homme de rien à ceux qui ne le connaissaient pas. Il vivait dans une paix profonde, silencieux et négligé. Adonné à la contemplation, il évitait volontiers les foules.»
De cette époque sont datés ses premiers ouvrages, écrits en moyen-néerlandais, ce qui étonne beaucoup ses contemporains.
Mais voici qu’à l’âge de soixante ans, Ruysbroeck décide de changer d’existence. Avec son oncle et quelques amis, il se retire au milieu de la forêt, en un lieu nommé Groenendael («la Vallée verte»). Tous prennent bientôt l’habit des chanoines réguliers de saint Augustin dont ils adoptent la règle.
Les livres et la réputation de Ruysbroeck se répandent largement. Laïcs et religieux, théologiens et simples fidèles affluent de plus en plus nombreux pour l’entendre. Parmi eux aurait été le Strasbourgeois Jean Tauler.
Ruysbroeck meurt le 2 décembre 1381 à 88 ans. Il a été béatifié cinq siècles plus tard, en 1885.
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