“L’escalier de la science est l’échelle de Jacob, il ne s’achève qu’aux pieds de Dieu.” – Albert Einstein

L’époque du scientifique ultra-spécialisé est, somme toute, assez récente. Pendant des millénaires, l’histoire de la science fut indissociable de celle de la philosophie.

Biologie, astrologie, archéologie, sociologie, théologie – toutes ces spécialités en -logie, d’où nous viennent-elles, sinon de l’étude du Logos? Logos: le raisonnement, certes, mais surtout, à l’origine, la parole divine…

De Logos provient également la logique, « qui enseigne à diriger la raison dans la recherche et dans l’exposition de la vérité ».

La science, en quête d’absolu, d’infini, d’une réponse aux grands mystères de l’univers, s’est longtemps targuée d’éliminer la nécessité d’un dieu. Où est la place du divin, lorsqu’on pense maîtriser son environnement?

Et pourtant… les récentes découvertes en physique quantique posent plus de questions qu’elles n’en résolvent. La matière, loin d’obéir à une logique rationnelle et prévisible, adopte soudain des comportements improbables, voire fantastiques!

Dès lors, tout devient possible. Les frontières du réel, si bien posées par la religion occidentale, se dissolvent – et l’homme, qui compte sur la science après avoir boudé l’Eglise, enlisé dans les sables mouvants d’une connaissance qui perd de sa solidité, lève de nouveau les yeux vers le Ciel…

Et s’écrie avec Pierre Termier (géologue français): “Les sciences dans leur ensemble disposent l’esprit à reconnaître que Dieu existe, que l’âme existe, que la foi morale existe, que nous sommes faits pour une destinée surhumaine.”

Si vous souhaitez approfondir, outre les ouvrages présentés nous vous conseillons vivement la lecture de cet article très complet sur la question.