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Amitiés Spirituelles
« De l’unique chemin qui mène à la Vérité, et des diverses routes qui conduisent à l’erreur et à la perdition. »
Ce livre semble remonter à l’âge apostolique, bien qu’il ne date que d’un siècle environ. Sa simplicité, l’absence complète de spéculation qui le caractérise, son accent direct et d’une portée toute pratique l’apparentent aux écrits les plus anciens du christianisme, notamment à cette admirable Didachè, peut-être contemporaine des Évangiles, et qui été découverte 84 ans seulement après la rédaction de « Quelques traits de l’Eglise intérieure ».
Un livre précieux et plein de sagesse.
Rupture de stock
Poids | 0.225 kg |
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ISBN | 978-2905651242 |
Nombre de pages | 144 |
Date de parution | 2005 |
TABLE DES MATIÈRES
Avant propos et notice historique sur cet ouvrage.
CHAPITRE I – De l’origine et de la durée de l’Eglise intérieure
CHAPITRE II – Plan de l’Eglise sous l’image d’un Temple
CHAPITRE III – De l’Eglise de l’Antéchrist
CHAPITRE IV – Des signes auxquels on reconnait la vraie Eglise de Dieu et les vrais membres de son Chef Jésus-Christ.
CHAPITRE V – De la régénération, des chutes, des erreurs qui peuvent y avoir lieu, et de la fausse spiritualité.
CHAPITRE VI – De la voie de Jésus-Christ dans l’âme
CHAPITRE VII – De l’imitation de Jésus-Christ
CHAPITRE VIII – Des principaux moyens pour entrer dans les voies de la vie divine
Extrait du chapitre II
« Dans le Vestibule du Temple sont ceux qui ressentent vivement la nécessité du salut, dont l’esprit est sérieusement occupé de la recherche de la vérité et qui commencent à sentir toute la vanité de ce monde. Plus on est pénétré de ce sentiment, plus on est près des portes du temple, lesquelles ne s’ouvrent qu’aux âmes qui sont dans la repentance, ont l’amour-propre en horreur, et marchent sincèrement et de toute leur force vers le bien.
Le nombre de ceux qui séjournent au Vestibule du Temple fournit en grande partie les faiseurs de systèmes subtils et les chefs des sectes fondées sur l’égarement de la raison humaine, laquelle ne parvient point à connaître les objets de l’esprit pur et divin, ni la route qui y conduit.
Les plus à plaindre d’entre ceux-ci sont les hommes qu’un amour intéressé attire à leur salut, c’est-à-dire qui cherchent le paradis à cause des jouissances qu’ils s’y promettent, et non par zèle d’atteindre à cette pureté, essentielle au paradis et dans laquelle seule Dieu se complaît. Se formant une idée mensongère des préceptes de la religion par la superstition, ils se livrent à une imagination exaltée, à la mortification de leur chair, aussi inutile que mal entendue, et à des martyres que la loi condamne. Ne s’attachant qu’aux formes et à l’extérieur, ils tombent dans l’idolâtrie, croyant servir le vrai Dieu.
Il arrive cependant qu’au milieu de ces fausses pratiques il perce un rayon de cette lumière, qui aime à éclairer tous les enfants d’Adam; et cet effet salutaire n’est dû qu’à cette grâce qui s’occupe partout et dans tous les temps de notre salut. Heureux dans le nombre de ces hommes, livrés à un faux travail spirituel, qui, à l’apparition de cette lumière, reconnaissent la vérité, et se tournent vers elle! Mais il n’arrive que trop souvent qu’ils restent là, extasiés de la lueur de cette vraie lumière. »